
Plusieurs villages retrouvés dans les d’Irumu, Mambasa en Ituri et territoire de Béni au Nord-Kivu se vident de leurs populations. Et ce, suite à la persistance de l’insécurité grandissante imposée dans les zones par les groupes armés négatifs locaux et étrangers, dont le redoutable Adf.
C’est une révélation faite ce mercredi 07 septembre 2022 par le député provincial Alain Kasereka Siwako, élu du territoire de Béni.
Notre personne ressource précise que les terroristes Adf el leurs alliés mènent des attaques contre les civils sans la moindre intervention de éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) appuyées par les Updf qui sont sur le sol congolais plus de 10 mois pour traque des groupes armés négatifs se trouvant sur le territoire congolais.
Cet élu du peuple dit être émotionné par la dégradation de la situation sécuritaire dans la zone pendant cette période de l’état de siège où les opérations militaires seraient véritablement menées.
» C’est vraiment un véritable génocide sans écho à Kinshasa. Le groupement Bambuba, Kisiki, secteur Béni Mbau, chefferie des Bashu, Wataling, Walese Vonkutu, Babila Babombi et d’autres entités continuent d’enregistrer des attaques rebelles contre les civils, qui sont sauvagement massacrés. D’autres sont emportés dans la brousse et des maisons incendiées par les rebelles Adf », précise-t-il
Cependant, il ajoute que, jadis au moins 98 villages étaient menacés par les Adf, mais aujourd’hui nous sommes à plus de 422 villages qui sont vidés de leurs habitants. C’est pourquoi il plaide auprès des autorités congolaises pour le lancement des vraies opérations militaires de grande envergure dans la zone afin de mettre terme au phénomène massacre dans la région.
Alain Kakule depuis Béni
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