Opinion : Le judo congolais n’est pas à vendre voici pourquoi

Mentez mentez, il en restera toujours quelques choses. Les actions téméraires que mènent que mènent à leur corps défendant M. Bobo Mbongo Mahio, président a.i de la Fénacoju et son compère Mushi Ndibu ‘’Chaleur’’ 3è Vice-Président de la Fénacoju sont dépourvues de sens au regard des réalités vécues.

Et pour s’en convaincre, la correspondance de la FIJ datant du 24 novembre 2022 et signée par le secrétaire Général Jean Luc Rouge est claire comme l’eau de roche sur la situation du judo congolais. Correspondance adressée à M. Amos Mbayo, Président du Comité Olympique Congolais avec copie au ministre des sports, Président FIJ, Président UAJ, Nico Lianza et Bobo Mbongo. In extenso ladite correspondance

Monsieur le Président

J’espère que ce courrier vous trouvera dans les meilleures conditions de santé possibles.

Nous vous remercions pour votre courrier du 21 novembre 2022.

Dans un premier temps, je voudrais vous informer que la procédure de reconnaissance des membres des fédérations reconnues par la FIJ appartient statutairement à la FIJ et à elle seule.

La procédure, que vous citez justement dans votre courriel, de reconnaissance statutaire des fédérations membres, est tout à fait exacte.

Sur ce sujet, les textes de la FIJ et ceux de l’UAJ sont identiques car ils ont le même objet et nous tenons en effet compte des avis prévus dans nos statuts respectifs (UAJ et FIJ).

Je cite le texte sur le choix du ministre en cas de candidature multiple : ‘’…sera attribuée à la Fédération qui est reconnue par son Comité National Olympique et par la plus haute autorité sportive dudit pays…’’.

Les instances concernées sont donc le CNO et le Ministère chargé des sports de la République Démocratique du Congo.

Rappel des faits :

Le 23 décembre 2019, une suspension jusqu’à la prochaine Assemblée Générale du Président Dominique Makobo et de son Vice-Président Apoto Kiala est votée par le Comité exécutif de la Fénacoju.

Le Comité Exécutif de la Fénacoju a pour la période de transition, nommé le 2è Vice-Président M. Bobo Mbongo Mahio pour assurer la continuité de management de la Fénacoju et organiser ses élections (délai de 90 jours précisé dans les statuts de la Fénacoju).

Une assemblée générale élective a été convoquée pour le 30 novembre 2020, mais des événements imprévus ont empêché la tenue de celle-ci.

La FIJ s’est inquiétée de nombreuses fois des dysfonctionnements de la gouvernance de la Fénacoju et a demandé à l’UAJ et M. Bobo Mbongo Mahio d’y remédier.

Depuis cette date, le Président par intérim Bobo Mbongo Mahio n’a pas organisé de nouvelle Assemblée Générale élective. Nous l’avons relancé plusieurs fois par email sur ce sujet et lui avons signifié de vive voix lors des championnats du Monde de Budapest en Juin 2021.

Monsieur Bobo Mbongo Mahio s’était engagé auprès de moi d’organiser pour le mois de novembre 2021 une AG élective. Cette promesse et les suivantes n’ont pas eu d’effet.

Monsieur le Président, vous nous avez signifié par courrier du 18 février 2022 qu’une réunion tripartite avait été organisée entre le CNO, le Ministère des sports et la Fénacoju.

Cette réunion, après accord des parties, a mis en place une commission de coordination. Celle-ci a été organisée et a fonctionné malgré la démission de certains de ses membres.

Par la suite, le Ministère a produit un arrêté ministériel de mise en place de cet organisme de coordination et s’en est approprié le pilotage. L’annulation par le Conseil d’Etat de cet arrêté nous fait revenir aux dispositions antérieures c’est-à-dire, les décisions prises par la commission tripartite ci-dessus citées.

Nous pensons que la commission de coordination peut continuer à fonctionner, elle a les moyens humains et politiques de mettre en place des élections démocratiques regroupant les votants dans le respect des statuts et procédures de la Fénacoju.

L’UAJ et la FIJ auront un rôle d’observateur ou de coordination, si vous le souhaitez, dans cette entreprise.

Il y a très grande urgence, à quelques mois des Jeux de la Francophonie, de mettre en place une structure officielle et démocratiquement élue de la Fénacoju. Si rien ne se passe, nous serons dans l’obligation de suspendre l’affiliation à la FIJ de la Fénacoju.

Nous sommes dans l’attente du retroplanning que la commission de coordination s’était engagée à nous fournir en octobre dernier.

Nous vous remercions de bien vouloir confirmer la réception de ce courrier. Fin de citation.

Antoine Bolia

Leave a Comment

Visit Us On FacebookVisit Us On LinkedinVisit Us On InstagramVisit Us On Youtube