
La commission Environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable (ETRDD) a auditionné, ce mardi 24 août dans la salle des Spectacles, trois membres du gouvernement Sama Lukonde. Il s’agit de Eve Bazaiba, Didier Bundimbu et Antoinette N’Samba Kalambayi, respectivement Vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable, ministre des Hydrocarbures et ministre des Mines.
La VPM Bazaiba s’est expliquée sur la pollution des eaux des rivières Kasaï et Tshikapa, pollution qui est répandue au Kwilu, Kwango et bientôt à Kinshasa.
Après avoir recueilli les préoccupations des élus nationaux, Eve Bazaiba a promis de descendre incessamment à Tshikapa pour recueillir des éléments de terrain et étoffer les réponses à donner aux préoccupations des députés.
Mais de manière générale, les élus se sont dits déçus du fait que, 25 jours après le déclenchement de la catastrophe écologique, aucun membre du gouvernement, aucun scientifique n’est descendu sur le terrain pour prélever dans les normes les éléments toxiques de cette catastrophe.
Didier Bundimbu a, de son côté, fait savoir que son ministère a pour mission d’exécuter les activités de l’amont et de Laval pétrolier conformément à la loi numéro 15/012 du 1er août 2015 portant régime général des hydrocarbures et du décret numéro 16/010 du 19 avril 2016 portant règlement des hydrocarbures. Les activités de l’amont pétrolier tournent autour de la prospection, l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, tandis que les activités de l’aval pétrolier sont centrées sur le raffinage, le stockage, le transport et la distribution des produits finis.
En ce qui concerne l’amont pétrolier, la Rdc dispose de trois bassins sédimentaires, c’est-à-dire, des endroits susceptibles de contenir de hydrocarbures dans le sous-sol, dont le bassin côtier à l’océan Atlantique, le bassin de la cuvette centrale et le bassin de la branche Ouest du Rift du système africain à l’Est de la RDC. Après avoir recueilli les préoccupations des élus, le ministre Bundimbu a sollicité de la commission 48 heures pour revenir vers la commission.
La dernière à être entendue par la commission, c’est la ministre des Mines dont l’audition s’est poursuivie tard dans la soirée
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