Pollution des rivières Kasaï et Tshikapa: Une commission mixte angolaise et Congolaise est mise en place

Mme le Vice-Première ministre en charge de l’Environnement et développement durable et le ministre de la Communication et Média, respectivement Eve Bazaiba et Patrick Muyaya ont tenu un briefing ce jeudi 02 septembre 2021. Deux volets dans ces échanges avec les professionnels de média. D’abord, toute l’actualité de l’heure sur la pollution de la rivière Kasaï. Ensuite, toutes les réformes initiées par Eve Bazaiba ainsi que le premier rôle qu’entend jouer la Rdc lors de la conférence du climat COP-26.

Au sujet de la pollution de la rivière Kasaï, Eve Bazaiba a rappelé c’est le 31 juillet que la population de Tshikapa a remarqué cette pollution qui s’est manifestée par la présence de poissons morts flottant sur la rivière ; la décoloration de l’eau.

Le 03 août, le ministre provincial de l’Environnement a interdit toute consommation de cette eau. Mais entretemps, les conséquences étaient déjà enregistrées sur le plan socio-économique de la vie de la population du Kasaï, Kwilu et Maindombe touchées par cette pollution.

Parmi les conséquences, elles sont d’ordre économique avec la situation socio-économique touchée. En effet, Tshikapa vit de la pêche, et cette pollution a occasionné un manque à gagner des activités de commerçants et pêcheurs.

Sur le plan environnemental, les écosystèmes touchés : mort de poissons et autres animaux aquatiques. L’écotourisme a aussi été endommagé par cette situation. Enfin, sur le plan de la santé, on a enregistré 12 cas de décès.

En termes de statiques, on note 4 sur les 5 territoires du Kasaï touchés ; 13 sur 18 zones de santé ainsi que 69 aires de santé frappées ; 968.000 habitants affectées ; 161.490 ménages concernées et 4502 cas de diarrhée et maladies cutanées enregistrées.

Parmi les solutions préconisées face à cette crise, d’abord sur le plan diplomatique, une commission mixte angolaise et Congolaise est mise en place. Des experts de deux pays sont à pied d’œuvre et ont découvert l’origine de cette catastrophe causée par une entreprise minière angolaise qui a reconnu les faits. Sur base du principe pollueur-payeur, la réparation doit être faite aux populations victimes.

Sur le plan sanitaire et humanitaire, 40 tonnes de médicaments ont été emmenés aux populations touchées. De mesures sont aussi prises pour renforcer la Regideso.

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