Pour André Alain Atundu : Une victoire diplomatique doit nécessairement reposer sur un acquis militaire sur le terrain

A travers le Bureau d’études stratégiques (BEST), l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo démontre le piège des organisations régionales. A l’en croire, la vigoureuse intervention des troupes de la SADC sur le théâtre des opérations dans la guerre opposant la République Démocratique du Congo au Rwanda n’a été techniquement possible que parce que le Rwanda ne faisait pas partie de la SADC. Autant de preuves de l’incapacité congénitale de l’intervention d’une organisation dans un conflit opposant deux Etats membres. Ce qui amène les esprits avisés, dans le cas d’espèce, à préconiser la passe d’arme susceptible d’établir d’abord un équilibre de peur pour amorcer un dialogue porteur et positif, sur la base d’une inquiétude partagée. A cette fin, conseille à la République Démocratique du Congo de monter la puissance de son armée à un niveau MAD par rapport à chacun de ses Etats voisins pris individuellement. C’est-à-dire l’assurance d’une destruction en cas d’attaque contre la République Démocratique du Congo. Puisque la diplomatie a atteint son objectif nec plus ultra, et afin d’éviter que toutes les déclarations de soutien à la thèse congolaise ne tournent en un simple tintamarre diplomatique, le PCA honoraire de la SNEL SA pense qu’il est impérieux de marquer les esprits par de hauts faits d’armes qui poussent l’ennemi en dehors du territoire national. Pour être sur la même longueur d’onde que les populations congolaises, le Président de la République a tout intérêt à se conformer à la position de l’Assemblée Nationale. André-Alain Atundu Liongo termine en démontrant qu’une victoire diplomatique qui ne repose pas sur un acquis militaire sur le terrain, n’aboutit qu’à établir une paix précaire et de courte durée.

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