
20% de la population africaine se trouvent en situation d’insécurité alimentaire grave et 10% de la population mondiale souffrent de la faim. Omar Aziki et Éric Toussaint expliquent que la crise alimentaire mondiale précède l’invasion de l’Ukraine, qui l’a néanmoins aggravée. Elle est le résultat du modèle de l’agrobusiness, permis par l’ouverture des marchés et basée sur la recherche perpétuelle de surprofits.
Malgré cette situation, il est tout à fait possible d’éradiquer la faim dans le monde. Pour y parvenir, le CADTM appelle à stopper la spéculation sur les aliments, abolir la dette illégitime et mettre fin aux accords de libre-échange. Il faut mettre en œuvre un projet de souveraineté alimentaire qui place l’agriculture paysanne locale, les ditributeur·ices et les consommateur·ices au centre des politiques alimentaires.
1200 personnes ont été tuées par les terribles inondations qui ont frappé le Pakistan. Responsable de seulement 1% des émissions mondiales de CO2, le pays est l’un des plus exposé aux conséquences d’une crise climatique dont les pays du Nord et leurs grandes entreprises capitalistes sont responsables. Pour affronter ces catastrophes, Abdul Khaliq appelle à l’annulation de la dette extérieure du Pakistan.
Dans cette période de crises alimentaires, énergétiques et sanitaires, Pablo Laixhay et Thérèse Di Campo montrent qu’elles n’affectent pas les profits des sociétés multinationales, bien au contraire. Cargill, Walmart, BP, Shell, Moderna ou Pfizer… toutes ces entreprises ont réalisé des bénéfices sans précédents ces dernières années.
Nos vies valent plus que leurs crédits est élu Coup de cœur d’une série de librairies indépendantes ! Ce titre offre une visibilité supplémentaire nécessaire aux luttes contre les dettes et contre le patriarcat. Dans les colonnes du magazine Axelle, les deux autrices explicitent le propos de cet ouvrage écoféministe et donnent des pistes pour agir.
Quelques semaines avant les élections législatives en Italie, Yorgos Mitralias analyse la montée de l’extrême droite en Europe et dans le monde. Il s’inquiète des processus d’institutionnalisation et de banalisation d’une extrême droite qui accède au pouvoir – ou s’en rapproche – dans de nombreux endroits du monde.
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