
A travers le Bureau d’études stratégiques (BEST), l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo revient une fois de plus à la charge, cette fois-ci, en analysant les retombées du discours sur l’état de la nation du chef de l’Etat, prononcé devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès, le 10 décembre 2022. Dans le chapitre des perspectives du développement de l’agriculture, le Chef de l’Etat a révélé qu’à l’an 2050, la Rdc atteindrait une population de 200 millions d’habitants. La population active dans le secteur agricole devrait augmenter dans la même proportion et la ville de Kinshasa pourrait avoir 30 millions d’habitants. Ceci est passé inaperçue du grand public et des professionnels des médias. Et pourtant, cette révélation revêt une importance déterminante pour la suite de son mandat et dans la gouvernance du Pays, à cause de sa haute portée. Pour le PCA honoraire de la Snel SA, le Ministère du Commerce Intérieur devrait prendre en charge la réalisation du développement du Pays à partir des 145 territoires grâce à l’établissement d’un réseau interconnecté des infrastructures modernes de communication dans les 145 territoires y compris dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Goma. Le Ministère ou le Commissariat chargé des Affaires notariales aurait pour objectif et finalité : la conservation et la gestion des titres de propriété dans l’objectif de réduire, de façon drastique et à la portion congrue, les conflits immobiliers qui occupent près de 80 % de litiges devant les tribunaux et d’autres organes compétents et qui infestent la vie sociale. En tout état de cause, pense Atundu, le budget ordinaire de l’Etat devrait servir à l’administration de l’Etat tandis qu’un budget extraordinaire d’au moins 50 milliards USD étalés sur cinq ans serait nécessaire, voire indispensable pour mettre la République Démocratique du Congo définitivement sur les rails du développement pour lui permettre de jouer son rôle, d’accomplir sa mission et de réaliser son ambition tant sur le plan interne qu’international. Y consacrer 25 milliards USD serait légitime et nécessaire pour garantir une certaine efficacité de dissuasion. Ensuite, les 25 autres milliards devraient être consacrés à l’implantation des grandes infrastructures de communication, susceptibles d’absorber en 2050 les besoins des 200 millions d’habitants, grâce à un effet bénéfique d’entrainement et ce, dans tous les secteurs de la vie nationale. D’où la nécessité urgente de concevoir et de mettre en pratique un plan quinquennal de développement dans la perspective de l’an 2050. En d’autres temps on aurait parlé du « plan Mobutu ». Dans le cas d’espèce, ce serait un programme quinquennal de développement autour des défis majeurs afin de permettre au Peuple congolais d’atteindre et d’entrer dans l’ère 2050 sans encombre. Ci-dessous, l’intégralité de la tribune :
JMNK
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