Pourquoi cette succession d’incidents au cabinet de la VPM-EDD Eve Bazaiba?

L’on se souviendra  que lundi 29 novembre 2021, la Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba, s’était plainte d’être en danger à la suite d’une incursion illicite d’un criminel récidiviste. Dans une correspondance au Premier ministre, la Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba, avait  informé les membres du gouvernement de l’incident terroriste contre sa personne survenu  le 29 novembre  à  15 heures dans son bureau de travail, dont la revendication n’a pas été révélée.  Dans sa correspondance, la VPM-EDD ne renseigne qu’un infortuné déjouant la surveillance de l’équipe de sécurité du Cabinet et du protocole en se faisant passer pour un député national qui aurait perdu son épouse à la suite d’un accident de circulation. Le criminel récidiviste, comme le décrira plus tard  le Colonel Mopepe,  accèdera au bureau de la VPM-EDD  après avoir rempli le papillon d’audience en ce titre. Bien que n’ayant pas connaissance d’un quelconque contentieux avec qui que ce soit, la VPM Bazaïba avait affirmé qu’elle « ne croit pas à une action individuelle et isolée voulant attenter à sa vie ». Il y a de cela  quelques années, à la suite d’une alerte portant sur l’exploitation illicite et le commerce illégal du bois rouge en territoire de Fizi, une mission conjointe a été commanditée par le Gouverneur de la province du Sud-Kivu. Cette mission avait organisé des assises  sur le dialogue politique en matière de gestion des ressources naturelles en province du Sud-Kivu. C’était du 29 au 30juin 2020, avec l’appui financier du Fond mondial pour la nature(WWF). Les parties prenantes à ce forum avaient décrié la criminalité sur les bois rouges dans et autour des aires protégées de la province, en défaveur de la République.  Le bois rouge ‘Pterocarpus tinctorius’, connu localement sous les noms de Mukula et Mkulungu, fait partie de l’espèce protégée par la convention sur le commerce international des espèces de faunes et des flores sauvages menacées d’extinction (CITES). Cette exploitation illicite a suscité la réaction des gouvernements central et provincial qui ont décidé de prendre avec un intérêt particulier le plaidoyer fait par la société civile environnementale des organisations de la société civile réunies en coalition des organisations en faveur de la conservation de la Nature dans la région des grands Lacs(COSPL-RN/ GLACC-NR).

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