
La 18ème Session de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CAMAE 18.2) ont repris leurs travaux à Dakar au Sénégal, du 12 au 16 septembre 2022 sous le thème : « Assurer le bien-être des populations et garantir la durabilité environnementale en Afrique ». Cette session de Dakar a abouti à plusieurs décision, entre autres, le renforcement du rôle de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement; la Gouvernance durable des sols en Afrique ; le Renforcement du rôle des agences de protection de l’environnement en Afrique; la biodiversité, la faune et la flore sauvage, et la désertification. Avec la reprise de la Quinzième Conférence des Parties (COP15) à la Convention de Nations Unies sur la Diversité Biologique (CDB) ; le Changement climatique et PRECOP et COP27.
Soulignons que la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE) a été créée en décembre 1985, à la suite d’une conférence des Ministres africains de l’environnement tenue au Caire, en Égypte. Son mandat est de défendre la protection de l’environnement en Afrique, de veiller à ce que les besoins humains fondamentaux soient satisfaits de manière adéquate et durable, de veiller à ce que le développement social et économique soit réalisé à tous les niveaux et de veiller à ce que les activités et pratiques agricoles répondent aux besoins de la sécurité alimentaire de la région.
Les mesures adoptées par la CMAE pour trouver des solutions aux problèmes environnementaux en Afrique ont toujours été participatives et consultatives depuis sa création. L’existence de la CMAE a eu un impact sur la manière dont les questions environnementales sont traitées dans la région. La CMAE a également contribué à renforcer la participation et l’implication active de l’Afrique tant dans les négociations mondiales que dans les accords internationaux sur l’environnement.
Le bureau de la CMAE a convenu que la Conférence se déroulera en deux temps. La première partie s’est déroulée en ligne, du 13 au 16 septembre 2021 (CMAE 18.1) avec un ordre du jour simplifié, pour questions urgentes et de procédure. Les questions de fond qui nécessitent des négociations approfondies ont été débattues dans ces assises de Dakar (CMAE 18.2).
Conformément au programme du Gouvernement de la République, en son pilier 3 et son axe 10, la République démocratique du Congo a été réélu à la Vice-Présidence de la CMAE pour l’Afrique Centrale, lors de la session de la CMAE 18.1.
« Assurer le bien-être des populations et garantir la durabilité environnementale en Afrique », ce thème encourage les gouvernements à s’assurer que les mesures de redressement soient conformes aux objectifs à long terme de renforcement de la résilience aux effets du changement climatique et d’intégration de politiques plus ambitieuses pour stopper et inverser la perte de la biodiversité et restaurer les services éco systémiques.
PRECOP 27 segment scientifique et ministériel
La RDC a abrité en partenariat avec la République Arabe d’Egypte, du 5 au 7 septembre 2022 segment des Scientifiques et du 3-5 octobre 2022 le segment Ministériel des Travaux Préparatoires à la 27ème Conférence des Parties (PRECOP27) à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC).
C’était dans la réserve des biosphères de Yangambi, au Nord-Est de la RDC.
Les scientifiques du monde ont réfléchi sur la contribution des différents bassins forestiers du monde à la lutte contre le changement climatique, et sur les stratégies visant leur protection et préservation, au regard des moteurs directs et indirects actuels de déforestation. Leurs réflexions ne se sont pas limitées qu’au Bassin du Congo ou à la RDC, mais elles se sont étendues à tous les bassins de la planète, notamment les Bassins de l’Amazonie et de l’Indonésie, lesquels rendent les mêmes services éco systémiques à l’humanité, et sont confrontés à des problèmes similaires.
La Déclaration de Yangambi a sanctionné la fin de ces travaux. Elle sera présentée aux Ministres lors du segment Ministériel du 3 au 5 octobre à Kinshasa pour endossement.
L’élimination progressive de la combustion à ciel ouvert des déchets en Afrique; les Solutions environnementales à la résistance aux antimicrobiens en Afrique; le Renforcement de la collaboration avec les Ministres africains des finances et de la planification économique; la Participation de l’Afrique à l’élaboration d’un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, notamment dans le milieu marin.
Un fonds général d’affectation spéciale a été créé conformément à l’article 27 des statuts de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement. L’objectif principal du Fonds est de fournir, en totalité ou en partie, le financement nécessaire au fonctionnement des organes de la Conférence et à la mise en œuvre de ses activités, et de doter la Conférence d’une base financière durable. Selon ces statuts, les contributions au Fonds doivent être annoncées à chaque session de la Conférence et la question de la situation du Fonds doit être inscrite à l’ordre du jour de toutes les sessions ordinaires.
Willy Makumi Motosia
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