Recettes fiscales DGI : Plus de 14 mille milliards des recettes cumulées sous l’administration du DG Barnabé Muakadi

Depuis le mois de juin 2020 jusqu’à ce jour, les recettes fiscales réalisées par la Direction générale des impôts (DGI) sont toujours supérieures aux assignations gouvernementales. Pour 2022, la DGI a dépassé cet objectif  au mois de juillet dernier avec un taux d’exécution de 108% sur des assignations de 7 mille milliards de FC. Dans une émission dénommée les contribuables s’interrogent animée par le confrère Junior au début du mois d’août 2022, un responsable de la cellule communication avait laissé entendre que l’Assemblée nationales pourrait voter en septembre 2022, lors de la rentrée parlementaire, un collectif budgétaire pour porter les assignations à 14 mille milliards de FC et que la DGI devrait intervenir à hauteur de 7 mille milliards CDF en recettes internes. Pour l’année 2023, le budget de la Rdc est fixé à 14,8 milliards des dollars américains et que la DGI devra intervenir à hauteur de la moitié.

Parmi les facteurs qui sont à la base de ces performances on peut citer entre autres le changement intervenu en janvier 2019 a la tête du pays et un environnement politique favorable à l’éclosion des affaires avec amélioration du répertoire des opérateurs économiques et la collectes des IPR du secteur des fonctionnaires et autres qui n’étaient pas prises en compte. L’utilisation par la banque centrale le logiciel ISYS régie qui est une sorte d’entonnoir qui capte c’en temps réel croûtes les opérations de liquidation d’impôts. Ne peut être considéré comme un payement que  par voie électronique. La sécurisation des procédures d’assiette de recouvrement, la numérisation des opérations dans la maximisation des recettes fiscales

Cette optimisation dans la maximisation des recettes passe par l’amélioration des conditions socio-professionnelles des travailleurs de la DGI en les plaçant au centre de toute action pour rémunérer les efforts consentis dans la maximisation des recettes fiscales.

Il faut d’abord remercier le président de la République qui a placé le pasteur Barnabé Muakadi à la tête de la Dgi, un fils maison qui traine derrière lui 30 ans d’ancienneté, un syndicaliste de la première force qui connait les rouages fiscaux. Il est en train de traduire la vision du chef de l’État dans la maximisation des recettes fiscales

Un autre facteur, c’est l’activation de l’Inspection générale des finances (IGF) qui était quasi-inopérante. Le président de la République a donné un feu vert à l’Inspection générale des finances pour lutter contre la corruption et les détournements des deniers publics. Il n’y a plus d’interférence sur les missions de contrôle. Il y a maintenant la peur du gendarme et de la prison.

On a observé une nette amélioration des techniques managériale et il y a de moins en moins de la paperasse dans le traitement des informations sur la gestion d’impôts.

L’amélioration du code minier  qui passe de de 2% à 10% sur le chiffre d’affaires réalisés par les minings et l’imposition des supers profits réalisés par les minings avec l’embellie de cours des matières premières. Tous ces facteurs pourraient être à la base de l’augmentation des recettes de la DGI.

Un nouveau type d’administration managériale qui a corrigé un certain nombre d’anomalie est à la base des performances de la DGI à mettre sur le compte du DG Barnabé.

Il faut aussi dire qu’il n’y a plus d’intouchable. Que vous soyez de l’Union sacrée de la nation ou pas, ami du chef de l’État ou proche parent, l’Igf n’épargne personne. Pas moyen de minorer les états financiers des opérateurs économiques. Plus de faux remboursements de crédits d’impôts TVA. La TVA collectée par la DGDA est reversée à la Dgi. Beaucoup d’experts en fiscalité estiment que la gestion de la TVA devrait être élargie aux CIS pour récupérer les recettes collectées sous le régime de l’ICA. Beaucoup d’opérateurs économiques collectent la TVA, mais ne la reversent pas, parce que non pris en charge par les structures gestionnaires qui limitent la gestion de la TVA à plus de 80 millions de dollars américains de chiffre d’affaires.

Les IPR du secteur public et associés. Les hauts fonctionnaires les députés sénateurs le chef de l’État et son cabinet politique les magistrats et les médecins … ne payaient pas les IPR. Même le personnel domestique doit payer les IPR.

Alex Tutukala

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