Rétro 2022: Une année constructive et florissante pour le dossier du Sahara marocain

 L’année 2022 a été celle de la prise de risque et de l’affirmation des valeurs marocaines dans le dossier du Sahara. Plus les années passent, plus la solution proposée par le Maroc pour résoudre de manière définitive le conflit artificiel autour du Sahara, se précise comme étant la seule valable.

Le Maroc a gagné son combat contre les séparatistes et l’Algérie en s’imposant comme la partie la plus respectueuse des résolutions de l’ONU, du droit international et la partie qui recherche réellement à mettre fin à ce conflit régional.

Par sa pondération, son pragmatisme et sa bienveillance, le Roi Mohammed VI a donné à voir au Monde que le Maroc ne se défile pas devant sa responsabilité dans la résolution du conflit et qu’il souhaite, en plus, donner l’occasion à l’Algérie d’exposer ses points de divergence et de les discuter dans l’optique d’aboutir à des solutions.

Conscient que la véritable deuxième partie au dossier est l’Algérie, le Maroc a pris les devants une fois de plus pour solliciter Alger et chercher un apaisement dans les relations, envoyant des messages clairs de fraternité et de solidarité.

En 2022, le Roi Mohammed VI a parlé directement aux dirigeants et au peuple algériens dans ses discours en leur montrant sa bonne foi, sa disposition à mettre sur la table tous les dossiers non résolus et aller de l’avant ensemble vers l’intégration de la région.

La même année, le Maroc a ouvert ses portes à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura afin de l’aider dans sa mission de médiation pour le Sahara.

Le Maroc a également mis un point d’orgue à remettre à niveau ses relations avec plusieurs pays. Des relations qui, dans certains cas, étaient déséquilibrées ou teintées de zones grises.

« S’agissant de certains pays comptant parmi nos partenaires, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës, nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque« , avait clairement indiqué le Souverain dans son discours du 20 août 2022, à l’occasion de l’anniversaire de la révolution du Roi et du peuple

C’est comme cela que l’Espagne, ancienne puissance coloniale au Sahara et premier partenaire commercial du Maroc et pays avec lequel les liens historiques sont indéniables, a compris l’importance d’adopter une posture droite et honnête dans le dossier du Sahara et de revoir sa façon d’appréhender les relations bilatérales.

Grâce à l’ingéniosité de la diplomatie marocaine et l’Espagne a ouvert la voie à une nouvelle relation d’égal à égal et n’a pas été le seul pays occidental à comprendre le message de fermeté du Maroc cette année. Désormais ils sont 11 pays européens à apporter un soutien clair au Maroc dans le dossier du Sahara, dont l’Allemagne qui avait eu des positions perçues jadis comme hostiles à l’intégrité territoriale du Royaume.

La cause du Maroc a continué de triompher à l’international en 2022 avec de nouveaux pays exprimant leur soutien au Royaume, mais également celui d’organisations internationales comme la Ligue arabe qui a rappelé à l’ordre l’Algérie en novembre.

L’organisation a forcé l’Algérie qui accueillait le sommet de Ligue arabe à respecter l’intégrité territoriale des pays membres, malgré de vaines tentatives enfantines visant à retirer une partie du Maroc de la carte officielle de la Ligue ou encore d’introduire la milice du polisario dans les discussions.

L’Algérie a essuyé deux nouveaux camouflets dont un était inattendu. Le premier a été la résolution du Conseil de sécurité qui a souligné que l’Algérie était partie prenante, a réitéré l’appel lancé à Alger à prendre ses responsabilité en participant au processus des tables rondes choisi par les Nations Unies, a intimé à l’Algérie de procéder au recensement des populations de Tindouf, tout en notant le détournement des aides humanitaires.

Dernier camouflet en date, « l’appel de Tanger » où d’anciens Premiers Ministres et anciens ministres des Affaires Étrangères africains, ont appelé à l’exclusion de l’autoproclamée rasd (entité du polisario) de l’Union africaine (UA), estimant que sa présence en tant que membre de l’organisation continentale est illégale et viole son Acte Constitutif.

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