
Elle est humaine la Rumba,
Du nombril de l’homme naquit une vie
Sentiment rythmé d’ici et de là-bas.
Un jour le noir du Kongo vendu à vil prix
Avec lui s’est envolé un tempo dans le sang
Une coutume, une histoire par cent.
C’est un homme, c’est une femme
C’est une croyance, c’est un savoir vivre
C’est une élégance, c’est ce que l’on aime
C’est une création, c’est un don à suivre
C’est un chemin, c’est une école et une richesse
C’est un état d’âme, c’est une cure d’âme de sagesse
Quand le monde n’aura plus rien de Coltan
Quand sur la terre la guerre finira du Cobalt
Quand les hommes arrêteront de se massacrer
Quand le ciel n’aura plus un seul nuage de pluie
Quand la femme ne sera plus celle qui porte enfant ;
Il ne restera que la Rumba pour tout recréer !
Un tambour que caressent les doigts,
Une voix qui sublime les oreilles,
Une thérapie d’un cœur blessé,
Une guérison d’un amour déchiré,
Un paradis pour les anges envoyés
C’est la Rumba à la fois immatériel et humaine.
Elle est revenue la belle vie vendue
Elle se joue en tout rythme de la terre
Elle est chrétienne, païenne et animiste
Elle est des dieux et des démons du bonheur
Elle est politique, économique et sociale
C’est la Rumba de la Kumba
C’est la vie avant la naissance et après
C’est un nom, c’est une génération, c’est une femme
La Rumba est aussi cet homme qui a du vrai,
C’est notre Nec+Ultra ;
C’est notre « Nous » caché puis révélé !
(Un poème de Magloire Paluku)
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