SCTP: Recourir à l’assistance technique de la Banque mondiale ?

Comment expliquer que des cadres dans les entreprises transformées n’attendent que la situation se dégrade, pour présenter des budgets impossibles.

Pour M. Dzokolo, la question des ressources humaines, il faut une politique guidée par un même planning qui prévoit le renouvellement des effectifs. Depuis 1988, rappelle-t-il, le recrutement n’obéissait plus à certaines règles.

Il y avait un volet financé par la Banque mondiale avec une assistance de compétences locales insuffisantes. On faisait recours aux Assistants et ça se passait bien. Depuis un certain temps, l’assistance est partie et il n’y a pas eu des efforts qui se faisaient. « On peut dire qu’il y a eu un recrutement massif l’année dernière, mais comparer au recrutement massif du temps où nous on commençait, il n’y a rien de pareil. On n’a pas répondu vraiment à certains critères et ça s’ajoute à nos difficultés », explique-t-il.

Au sujet de la maintenance, il avoue que c’est même culturel. « Ces derniers temps, je veux dans les villages. Chez nous, il est difficile de trouver une maison, et on vous dit que c’est 3 à 4 générations qui y ont habitées. Nous sommes dans la culture de papier mouchoir et usage unique. Ça traduit que la notion de la maintenance nous ne la maitrisons pas. Il y a peut-être nous les ingénieurs qui sommes fautifs, mais il y a aussi ceux qui gèrent qui ne nous écoutent pas quand on prévient. La bonne politique de maintenance fait défaut », dit-il.

Soulignons que la réhabilitation du chemin de fer Matadi-Kinshasa est évaluée en en dizaines des millions de dollars. Pour faire tout le travail, en 2015, nous avions des estimations de 40 à 50 millions de dollars Us. Une locomotive neuve, c’est 1,5 ou 2 millions.

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