Sécurisation du processus électoral : le VPM Aselo préside la 1ère réunion du comité de pilotage entre la CENI et quelques membres du gouvernement

La sécurisation du processus électoral demeure au centre des préoccupations du gouvernement de la République. C’est dans cette perspective que le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaire la coutumières, a présidé en la salle Virunga du bâtiment de la territoriale, la première réunion du comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral de 2023, lui-même étant le président dudit comité.

Autours de Daniel Aselo, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dénis Kadima et son équipe, les vice-ministres de l’Intérieur, du Budget et de la Justice, le secrétariat du comité de pilotage ainsi que les officiers de la police nationale congolaise.

A une année de la tenue des élections générales, il était impératif de faire un état des lieux des opérations électorales sur le terrain essentiellement celles liées à la sécurisation des opérations de la cartographie des bureaux de vote, du déploiement des matériels dans l’ensemble du pays ou encore du budget alloué au comité de pilotage chargé de sécuriser les opérations de la Ceni.

A en croire Dénis Kadima, À l’étape actuelle, la Ceni est en pleine actualisation du fichier électoral. La cartographie des centres d’inscription étant déjà bouclée avec plus de 22.700 centres d’inscription sur l’ensemble du pays.

S’agissant du déploiement des matériels, la Ceni « apprécie le convoyage des matériels par les forces de sécurités ». Toutefois, son président plaide pour plus de sécurité dans les opérations d’inscription des électeurs déjà encours à Kinshasa, Equateur, Kwango, Kwilu, Mongala, Nord et Sud-Kivu.

C’est dans ce contexte que le coordonnateur du groupe technique pour la sécurisation des élections a exposé quelques contraintes : la sécurisation pas encore validée par le Premier ministre ou encore l’absence des matériels techniques.

Au sujet des effectifs de la police commis à la sécurité des élections, le Général Amuli, commissaire général de la PNC soulève un problème d’insuffisance des effectifs  et des moyens mis à la disposition de la police afin de mener à bien la mission de la sécurisation du processus électoral.

Après avoir religieusement recueillit les avis des participants à cette réunion de haut niveau, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur a rappelé l’engagement du Président de la République à voir les élections être organisées dans le délai.

« Il vient d’être décidé par ce comité et les membres du gouvernement de la République faisant partie de ce comité que lors du prochain conseil des ministres, la question d’un recrutement spécial des effectifs de la police pour la sécurisation des opérations électorales doit être posée », indique Daniel Aselo.

Le ministre de l’Intérieur invite également ses collègues qui gèrent le Budget et les Finances de la République à mettre à la disposition de cette structure les moyens conséquents pour qu’aucun obstacle n’enfreigne le bon déroulement du processus électoral.

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