
Le 24 février dernier, l’armée russe a lancé une attaque sur l’Ukraine et a bloqué des ports pour les capturer. Des mois après, la Russie continue son invasion, ce qui indique clairement des conséquences non seulement pour l’Ukraine mais aussi pour le monde. Ce blocus naval affecte un système alimentaire qui a déjà été affaibli par la pandémie de Covid-19. C’est vraiment horrible que les Russes portent leurs blâmes à l’Ukraine qui joue avec une nouvelle façon d’économiser, de reconfigurer le système alimentaire pour qu’il soit plus indépendant (….) L’Ukraine veut que la Russie mette fin à son blocus naval et permette les exportations des produits agricoles dans le monde et en Afrique. Tel est la quintessence des propos du ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, qui a tenu un point de presse numérique jeudi 23 juin courant sur la question de la sécurité alimentaire mondiale et en Afrique, suite à l’invasion russe en Ukraine.
Facilité par le département d’Etat de la région le centre médiatique d’Afrique, ce point de presse virtuelle a connu la participation des journalistes africains, plus particulièrement ceux de la Rdc. En RDC, ce point de presse a été relayé à Kinshasa, au Centre culturel de l’ambassade américaine, à Gombe. Le ministre ukrainien a fait savoir le partenariat qui existe depuis entre l’Ukraine et l’Afrique, en particulier le partenariat en matière agricole et d’ajouter que l’Ukraine n’a jamais eu de problème majeur en ce qui concerne la livraison de leur produits de base alimentaire en Afrique. « Nous avons été toujours un partenaire avec l’Afrique en particulier en matière agricole. Il n’y a jamais eu de problème majeur en ce qui concerne la livraison de nos produits de base alimentaires en Afrique», a dit le ministre aux journalistes.
L’Ukraine livre de milliers de tonnes de maïs, de céréales dans le marché africain et il a toujours été fier de son rôle entant que garant de la sécurité alimentaire. « Nous avons livré de milliers de tonnes de maïs, des céréales dans le marché africains, nous avons été fiers de notre rôle en tant que garant de la sécurité alimentaire »
Le 24 février, l’armée russe a lancé une attaque sur l’Ukraine et a bloqué des ports pour les capturer. Des mois après, la Russie continue son invasion, ce qui indique clairement des conséquences non seulement pour l’Ukraine mais pour le monde. Ce blocus naval affecte un système alimentaire qui a déjà été affaibli par la pandémie. C’est vraiment horrible que les Russes portent ses blâmes à l’Ukraine qui joue avec une nouvelle façon d’économiser, de reconfigurer le système alimentaire pour qu’il soit plus rentable.
La Russie a beaucoup de relations avec de pays africains. Moscou a donc peur que les pays africains lui tournent le dos en raison de la crise alimentaire. C’est pour cela que la Russie continue à dire que c’est l’Ukraine, les USA et l’Union Européenne qui sont à la base de la pénurie alimentaire, la hausse de prix et la faim.
« Nous appelons à tous nos amis africains à rejeter le mensonge. L’Ukraine a toujours été heureuse d’exporter ses produits agricoles. Nous voulons que la Russie mette fin à son blocus naval et permette nos exportations de s’effectuer.
La proportion des exportations de l’Ukraine dans le monde fait état de 10 % de blé ; 14% de maïs ; et 47% d’huile. En Afrique, l’Ukraine fourni en blé la Libye 42% ; Tunisie 42% ; Egypte 26% ; Maroc 15 %. Tous ces pourcentages de besoin alimentaire proviennent de l’Ukraine par voie maritime. Vue donc le blocus naval, l’Ukraine est obligé de choisir d’autre voie telle que la voie aérienne qui est plus coûteuse avec comme conséquence la hausse de prix sur le marché.
L’Ukraine veut exporter ses produits agricoles autant que le monde veut le recevoir. Il n’y a qu’une seule raison pour laquelle les deux parties ne peuvent pas bénéficier c’est le blocus par la Russie du port Ukrainien en conséquence de l’agression militaire contre l’Ukraine. La vérité est que nous n’épargnons aucun effort pour livrer ces exportations dès que possible, a martelé le ministre ukrainien des affaires étrangères.
Pour éclairer une certaine lanterne, le ministre a répondu aux préoccupations des journalistes, avant prouver sa satisfaction de pouvoir livrer la situation globale de l’état de la sécurité alimentaire mondiale et en Afrique et des mesures prises ou des solutions.
Mamie Ngondo
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