Trois mois après son installation : Mission accomplie pour la Direction générale de l’Office congolais de contrôle

Trois mois après son installation, et contre toute attente, la Direction générale de l’Office congolais de contrôle (OCC) a, devant tout le personnel réuni au siège de la commune de la Gombe, dit avec assurance : « mission accomplie ». Le Directeur général de l’OCC, Dr Etienne Tshimanga reconnait quand même qu’il reste évidemment beaucoup à construire ; beaucoup plus même que plusieurs agents pouvaient s’en douter le 13 septembre 2022, au vu de l’état réel de l’entreprise.

Le siège de l’Office congolais de contrôle (OCC), à Kinshasa-Gombe, a connu une ambiance exceptionnelle, ce mercredi 27 décembre 2022. Des agents, venus de toutes les directions et départements étaient là dans un climat de joie, pour d’abord remercier Dieu pour sa protection tout au long de cette année qui se termine. A cette fête, un orchestre de la place a été invitée, et qui ne s’est pas prié d’agrémenter la journée au grand bénéfice des agents et cadres, sans oublier les retraités, sous le témoin du ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa.

Ainsi, cette cérémonie se voulait comme étant celle de la présentation des membres du conseil d’administration et de la direction générale ; le paiement symbolique des décomptes finals des cadres et agents retraités de la période 2019-2020 ainsi que les décomptes des agents décédés ; le lancement des travaux d’extension des immeubles du siège central de l’Office et l’échange des vœux de Noel et de nouvel an.

Le satisfecit de Jean-Lucien Bussa

Du reste attendu au conseil des ministres, le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa a profité de cette occasion pour présenter ses meilleurs vÅ“ux de nouvel an pour 2023. Que Dieu vous protège, de même que vos familles. La cérémonie de ce jour est l’illustration d’une volonté politique du conseil d’administration de l’Occ sur instruction de la tutelle. « Nous avons, il y a quelques mois, osé trouver une solution idoine qui consiste à envoyer en retraite ceux qui ont servi l’Office en toute dignité. Ceci, pour que les cadres qui vont en retraite ne puissent pas se préoccuper de leur sort », a vanté Jean-Lucien Bussa.

Pour lui, l’approche qui a été mise en place a permis de trouver solution au problème qui se posait. Aujourd’hui, ensemble avec les retraités, les familles des décédés, nous célébrons la matérialisation de cette volonté. Ce que nous avons pensé possible l’est devenu réellement. Après cette cérémonie, indique-t-il, lorsqu’un agent va en retraite ou décédé, les décomptes finals sont payés de manière régulière.

Nous avons une situation réglée, normalisée. Il n’y aura pas d’arriérés de décompte finale. C’est ainsi que le ministre a félicité le conseil d’administration et la direction générale qui êtes restés dans l’orbite. Il a demandé au conseil d’administration de poursuivre dans la même lancée, celle des actions concrète. Parce que nous devons laisser des traces pour développer l’Occ. « Il doit y avoir dans les années à venir un bâtiment moderne qui traduit les ambitions de l’Occ. Nous devons en termes de contrôle de qualité nous mettre à niveau des contrôles de qualité. Je ne doute pas un seul instant que ce programme va se matérialiser », souligne-t-il.

Accréditation et paix sociale

Dans son discours, le Dr Etienne Tshimanga a indiqué qu’à leur entrée en fonction, il s’est posé la question de définir une vision managériale et politique générale de gestion. Et cette vision managériale entend répondre à la question suivante : « Vers quel horizon voulons-nous conduire l’Office congolais de contrôle (OCC) à court, à moyen et à long terme ? ». Et le conseil d’administration a résumé en deux mots cette vision : « Accréditation et paix sociale ».

L’OCC doit être accrédité dans ses principales sphères d’activités pour lui permettre et permettre également au pays de faire face aux nouveaux enjeux du commerce sur le plan national, continental et international (ZLECAF, EAC, AFE, etc.). La paix sociale pour assurer de manière continue la cohésion du personnel et sa mobilisation pour la réalisation performante de l’objet social, grâce notamment au respect des engagements conventionnels par l’employeur.

Concernant la politique générale de l’OCC, la direction générale compte s’appuyer sur  4 piliers suivants : faire de l’OCC un modèle reconnu de performance, comme établissement public à caractère scientifique et technique chargé de l’évaluation de la conformité tierce partie, conformément à ses statuts ; poursuivre à moyen terme, l’accréditation dans les domaines stratégiques de l’Office, avec un point d’orgue sur les laboratoires et la certification multimédia performante ; payer de manière régulière, non seulement les salaires, mais aussi tous les avantages sociaux conventionnels, en vue de préserver, sinon même de promouvoir avec rationalité la paix sociale au sein de l’Office.

Retenons que les prévisions d’investissements 2023 sont en augmentation de 1.923% par rapport aux réalisations jusqu’à fin septembre projetées fin décembre 2022. Ainsi, ils vont représenter 12,48% du chiffre d’affaires prévisionnel en 2023, contre beaucoup moins auparavant.

Les priorités du conseil d’administration

Dans son mot, M. Fortunat Ndambo, président du conseil d’administration qui est un ancien président de la délégation syndicale, s’est focalisé sur les priorités tant sur le plan administratif, technique que financier. Sur le plan administratif et social, il va se focaliser sur le paiement de la différence des indemnités kilométriques et forfaitaires de transport dont ont été privés les travailleurs depuis quelques mois ; la suppression des suspens à justifier datant de plus de 3 ans en respect de l’article 317 du code du travail, etc.

Sur le plan technique et de l’exploitation, le conseil dit avoir donné des orientations claires en vue d’augmenter sensiblement la part des investissements de l’OCC dans le budget de l’exercice 2023. Sur le plan financier, le conseil se dit heureux d’avoir doté l’Office d’un budget prévisionnel de plus de 509 millions de dollars américains de production contre mes charges de l’ordre de plus de 391 millions de dollars américains ; lequel va permettre à l’Office s’il est réalisé, à relever de nombreux défis sur tous les plans.

Jean-Marie Nkambua

 

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