Tshisekedi encourage la levée des sanctions pour le Zimbabwe

Au nom de la solidarité et de la justice internationales, Félix Tshisekedi s’est posé des questions sur le maintien des sanctions contre le Peuple du Zimbabwe, des sanctions qui, de plus, datent de l’époque du défunt Président Robert Mugabe. Pourquoi, notre Organisation est-elle si silencieuse et indifférente à cette injustice à la limite du crime contre un Peuple innocent ?

« En ma qualité de Président en exercice de la Communauté pour le Développement de l’Afrique australe, SADC, je lance un appel pressant aux Nations Unies de mettre tout en œuvre pour obtenir la levée immédiate des sanctions contre la République du Zimbabwe et son Peuple », indique-t-il.

Dans ce monde devenu multipolaire, pense-t-il, aucun pays, aussi puissant et riche soit-il, ne peut prétendre affronter seul les défis que je viens d’exposer ci-dessus et, encore moins, les relever dans l’intérêt de tous.

L’importance des enjeux, la complexité des problèmes à résoudre et l’ampleur de la tâche exigent une approche multilatérale équitable qui intègre les intérêts d’un chacun et mutualise les énergies de tous dans le respect réciproque.

C’est pourquoi, la RDC continue à penser qu’il est indispensable de mieux structurer le multilatéralisme et de l’enrichir, dans l’égalité de traitement de toutes les parties prenantes, afin de créer des espaces de dialogue et de coopération dont nous avons besoin pour assurer la paix et la sécurité internationales. C’est cela l’Organisation des Nations Unies que nous voulons.

Pour ce faire, il nous faut accorder le bénéfice de l’urgence à la réforme de l’ONU qui semble actuellement marquer le pas.

Félix Tshisekedi termine par insister sur la nécessité de satisfaire à la revendication légitime et juste de l’Afrique d’être représentée au sein du Conseil de sécurité de l’ONU par deux sièges supplémentaires dans la catégorie des membres non permanents et par deux autres dans celle des membres permanents avec les mêmes droits y compris celui de véto, les mêmes privilèges et obligations que ceux des membres permanents actuels. « C’est une question de justice à rendre à un continent, mieux à un pan entier de l’humanité dont le rôle ne cesse de s’accroître chaque jour davantage dans la conduite des affaires internationales. Nous, africains, y tenons fermement », soutien-t-il.

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