
Un homme de Dieu qui fait de la politique est semblable à un Pasteur qui fait de la magie. Se trouvant dans l’embarrant d’être honnête, juste, correcte, droit, incorruptible, sincère, loyal, nationaliste …il fera toujours un choix moins judicieux.
Tout le monde n’a pas raison en politique, sauf ceux qui ont tort!
Si être homme de Dieu est une vocation, un appel divin, une voix en pleine nuit d’un Samuel ; la politique dans sa notion polysémique est une civilisation et une diversité dans la science.
La politique est aujourd’hui influencée par la « Particratie », une vraie dictature sociale des groupes vers les individus. Se détourner de cet ensemble d’un système politique, c’est jouer aux opposants faibles.
Un politique a plusieurs fruits dans son esprit, tandis qu’un homme de Dieu a un fruit de l’esprit de plusieurs composantes. Il est difficile donc à un homme de Dieu d’avoir de l’amour pour le pays quand il est lui-même dictateur dans son environnement. Il ne peut avoir de la joie à partager ni à posséder quand il pactise avec les dérives de l’Assemblée nationale, les dérapages des cours et tribunaux et les déviations de la société… Il est lui-même dans la corruption et le trafic d’influence !
Les autres composantes du fruit de l’Esprit comme la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi sont tout simplement les antonymes antinomiques des qualités des politiciens.
Un bon politicien n’est pas un politicien bon !
La paix est son vocabulaire mais pas dans son action. La patience est son slogan mais pas sa qualité. La bienveillance est saisonnière pour des raisons électoralistes mais pas son lot. La foi est son vœu mais n’est pas de ses actes. La douceur est son rêve mais pas son idéal. La maîtrise de soi est son souhait mais pas de ses habitudes.
Il faut savoir faire le choix.
Un homme de Dieu en politique n’est plus de Dieu mais d’un parti politique. Entre les deux, s’érige le fossé d’Abraham et du Lazare.
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