Vidiye Tshimanga passe sa 1re nuit à Makala

Vidiye Tshimanga, ex-conseiller stratégique du Chef de l’État, a été auditionné hier mercredi 21 septembre par le Parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe. A l’issue de cette audition, il a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et conduit à la Prison centrale de Makala, à Kinshasa.

Il nous revient que cette décision judiciaire est intervenue après une audition d’au moins 7 heures du temps dans les locaux du Parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe. En effet, l’ancien conseiller stratégique de Félix Tshisekedi est entendu sur des faits constitutifs de prévention de corruption présumée après une vidéo le montrant en train de négocier des pourcentages de commission pour sa société COBAMIN avec de pseudos investisseurs dans le secteur minier.

Vidiye Tshimanga a démissionné de son poste le 16 septembre. Il était au cœur d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le mêlant à une possible tentative de trafic d’influence.  D’après l’inculpé, ce fait relève d’un montage grossier. Il avait démissionné de son poste pour finalement éclairer la lanterne sur cette affaire.

Soulignons que cette démission fait suite à la publication, le 15 septembre par le journal suisse Le Temps, de plusieurs vidéos dans lesquelles il négocie de l’argent auprès de pseudo-investisseurs. Vidiye Tshimanga, lui, parle de manipulation.

Nombreux sont les Congolais qui souhaitent un bon déroulement des enquêtes, pour que la vérité soit dite et que l’image de la Rdc ne soit pas trimbalée dans la poussière. Aussi, tout doit être fait pour décourager ceux des Congolais qui combattent le président de la République de l’intérieur à travers leurs comportements.

Pour rappel, le Parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe a ouvert lundi 19 septembre une information judiciaire à l’encontre de Vidiye Tshimanga, ancien conseiller spécial stratégique du Président Félix Tshisekedi.  Il était invité à répondre à certaines questions du Parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe mercredi 21 septembre.

En même temps, le même Parquet requiert l’Agence de prévention et lutte contre la corruption (APLC) d’auditionner et d’enquêter l’ex-conseiller spécial sur les faits de corruption présumée en rapport avec une commission de 20% qu’il aurait négociée auprès d’une société de prétendus investisseurs dans les mines, en usant de son influence.

Selon la même source, ces faits sont rapportés depuis le 15 septembre par le journal Suisse Le Temps.  Ces faits qui ont entrainé la démission de l’ex-conseiller sont susceptibles de la prévention de corruption, selon le parquet.

Jean-Marie Nkambua

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