Vient de paraître: « Bâtir l’émergence du Congo démocratique par la gouvernance » de Jean Elongo

Le président du Sénat, Modeste Bahati, a porté le livre intitulé : « Bâtir l’émergence du Congo démocratique par la gouvernance » sur les fonts baptismaux.  C’était samedi dernier dans le Chapiteau de Pullman Grand Hôtel, en présence du ministre des Finances, Nicolas Kazadi, et de plusieurs invités de marque. Ce livre qui est l’œuvre de M. Jean Elongo, Directeur général honoraire de la DGRAD, édité par l’Harmattan, est un récit de sa carrière sur une période de 32 ans.

Plusieurs discours ont ponctué cet événement, notamment de Nicolas Kazadi, ministre des Finances ; de Pierre Pay-Pay, ministre et Gouverneur honoraire de la BCC ; le Prof. Daniel Mukoko, vice-Premier ministre honoraire et Jean-Claude Masangu, Gouverneur honoraire de la BCC.

Dans sa présentation du livre, le prof. Daniel Mukoko Samba a expliqué que ce livre est un témoignage d’un acteur, dans une position de technocrate, mais qui a vu s’écrouler la machine. « L’auteur a voulu écrire un ouvrage au regard des faits vécus pour permettre un transfert des connaissances entre générations. Vous trouverez ce souci tout au long de cet ouvrage », dit-il, avant d’ajouter qu’il en ressort que l’émergence doit passer par la bonne gouvernance à tous égards.

Ce livre est structuré en sept chapitres, dont le 8ème est consacrée à la conclusion. Jean Elongo parle des hésitations, ou le choix entre rester dans une banque commerciale ou rejoindre la Banque centrale du Congo (BCC) (chapitre 1), l’évaluation de la situation économique de l’Afrique (chapitre 2), transition Banque du Zaïre à la banque centrale du Congo (chapitre 3), tentative avortée de sauvetage de la Banque congolaise et de la banque du commerce extérieur, etc.

Daniel Mukoko a conseillé  à Jean Elongo de continuer à écrire, surtout pour donner des réponses aux questions soulevées dans cet ouvrage.  Il constate que la bonne gouvernance est une question de conversion. Et l’ouvrage est riche, non pas d’anecdote, mais des faits précis.

Pour sa part, Nicolas Kazadi a salué Jean Elongo, grâce à lui, la BCC a pu casser l’hyperinflation, dont on ne parle plus, car selon lui, l’histoire des nations se construit par étape. « Merci pour cet apprentissage non seulement de la technique, mais aussi de la résilience », indique-t-il, tout en insistant sur le fait que quel que soit la taille du gâteau, notre devoir c’est de servir ceux qui nous ont mandatés.

Celui qui a préfacé ce livre de Jean Elongo Ongona, Pierre Pay-Pay a insisté sur le recours à des critères d’excellence pour le recrutement des collaborateurs au ministère des Finances et dans certaines institutions du pays. « Si le peuple congolais se rend compte que son vécu quotidien a changé, vous aurez fait votre travail », souligne-t-il.

Dans son adresse, le Gouverneur honoraire de la Banque centrale du Congo (BCC), Jean-Claude Masangu a parlé de Jean Elongo qu’il connait bien, pour avoir travaillé avec lui près de seize ans durant, au départ en 1997 comme Directeur de crédit et ensuite comme Auditeur général (AG) en charge de la mise en œuvre de toutes les procédures de contrôle de gestion aussi bien manuelles qu’informatiques suite  à la modernisation de l’outil de travail de la banque. Il a abattu un travail de titan minutieusement et méthodiquement au fil des temps puisque son travail appuyé par celui de ses collègues a permis à la BCC d’avoir ses bilans et états financiers certifiés sans aucune réserve par des auditeurs internationaux de premier rang tel que Deloitte&Touche et PriceWaterhouseCoopers et ce à notre époque de gouvernance sur sept années consécutives.

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