
Les travailleurs journaliers évoluant dans les établissements des Indiens, Libanais, Pakistanais et Chinois ont décrété une grève sèche depuis le 27 juin 2022 pour exiger au gouvernement de respecter les lignes principales indiquées dans leur mémorandum déposé au ministère du Travail.
Selon Tube Ngadu, le Secrétaire national de syndicat du collectif de ces travailleurs, trois revendications sont faites à savoir : Enlever le service privé de placement (SPP), indexer le SMIC au taux du jour contrairement à celui qu’on utilise laissé par le président honoraire depuis sa promulgation et revoir l’horaire de travail en supprimant les heures supplémentaires telles que les dimanches et des jours fériés.
Tube Ngandu affirme que la grève ne prendra fin que lorsque les revendications seront rencontrées. » Nous avons déposé notre mémo au ministère du Travail, car c’est de là que viennent des Arrêtés. Nous n’avons pas déterminé les jours de grève, si l’État résout le cas aujourd’hui, d’office le mouvement sera levé, au cas contraire, nous nous sommes préparés d’aller jusqu’à la fin si rien ne sera réglé dans le bref délai ».
Et d’ajouter que nous ne voulons plus l’esclavagisme, nous travaillons beaucoup pour ne rien gagner. Les collègues sont révoqués à tout moment sans motif, les autres parce qu’ils se sont absentés le dimanche, tout ça avec le transport de 2000 Fc.
« Nous échangeons les dollars quand les gens viennent pour les produits à 2050 Fc, mais pour nous payer c’est à 1415, pourquoi cette méchanceté ? », a-t-il regretté.
Il faut préciser que les magasins sont fermés jusqu’à nouvel ordre.
Jean-Luc Lukanda
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